[Rwanda Forum] Enquête des journalistes: Le Rwanda n’a pas de président “Coup d’Etat non déclaré” – Itaranews – Urumuri rutumurikira

Enquête des journalistes: Le Rwanda n'a pas de président "Coup d'Etat non déclaré" – Itaranews – Urumuri rutumurikira

Enquête des journalistes: Le Rwanda n'a pas de président "Coup d'Etat non déclaré"

RAPORT SUR LE RWANDA: "GROS MENSONGE"

1 INTRODUCTION

Au mois de mai, 2020, une information nous est parvenue que le président rwandais, Paul Kagame n'est pas en bonne santé. Des rumeurs soupçonnaient qu'il est déjà mort. Par conséquent, le média itaranews.com avait commençé clendestinement une enquête journalistique pour connaître la vérité.

Le groupe des enquêteurs était composé par quatre journalistes d'investigation Parmi eux, trois setrouvent au Rwanda, sur le terrain et travaillent dans différents média. Le quatrième, Florent Kabalisa, Directeur d'une enquête, se trouve en exile.

L'enquête durait 15 mois. C'est à dire entre le mois d'août, 2020 et celui de décembre, 2021. Les enquêteurs ont demandé 310 enquêtés dont 300 sont des simples citoyens et 10 autres sont des autorités de haut niveau du pays, y compris les civiles et militaires.

Notre enquête a pu couvrir tous les 30 districts du pays à savoir: Nyarugenge, Gasabo, Kicukiro, Kirehe, Kayonza, Rwamagana, Gatsibo, Bugesera, Nyagatare, Gicumbi, Rulindo, Gakenke, Bulera, Musanze, Rubavu, Nyabihu, Ngororero Rutsiro, Karongi, Rusizi, Kamembe, Nyamasheke, Nyamagabe, Nyaruguru, Gisagara, Huye, Nyanza, Ruhango, Muhanga et Kamonyi.

Les noms des enquéteurs journalistes setrouvant dans le pays ainsi que ceux des témoins restent secrets pour faute de sécurité.

Ce raport contient des témoignages sur la situation politique du pays, des conséquences sur la population et des recommendations.

2 SITUATION POLITIQUE

2.1 Absence du président

Les 8 autorités parmi les enquêtés disaient qu'il n'y a plus le président au Rwanda. Dans le bureau du président, sa chaise reste vide et isolé. Pour ces témoins, celà est devenu remarquable à tout le monde "Les dossiers de la présidence rwandaise ne contiennent plus le cachêt présidenciel et la signature du président".

2.1.1 Paul Kagame inapte ou mort

Dans cette investigation, 307 personnes enquêtés ont dis que depuis le 17 février, 2020 (la date de la mort d'un chanteur chrétien Kizito Mihigo) n'ont pas encore vu physiquement le président Paul Kagame.

Normalement, chaque année le président Kagame visitait certains districts et beaucoup des secteurs du pays. Les personnes enquêtés affirmaient que depuis la date du 17 février, 2020, Kagame n'a jamais visité physiquement aucune région du pays sous les yeux de la population.

Selon les témoins, habituellement, lors ce que le président Kagame passait dans la route, il donnait un coup de salut à la population. Quelquefois, il sortait de la voiture pour mettre en ordre quelque chose qui n'allait pas. Les enquêtés affirment qu'ils ne l'a jamais vu dans ces 22 derniers mois.

Parmi les témoins autorités, 5 disaient que à l'an 2020, Kagame a été gravement malade. "Il est attaqué par une maladie célébrale et il est rapidement transféré dans l'hôpital au Royaume Uni, puis en Islaël". Citaient les témoins.

Ils continuaient en disant que Kagame n'a été jamais guérit. "Il était devenu inapte et anéanti par la maladie. Peut-être qu'il est finalement mort". Citaient les témoins.

2.1.2 Pilatrie de voix, des photos et des vidéos

Lors de cette enquête, 290 personnes disaient qu'ils voyaient le président Kagame sur la Télévision nationale "TVR" aussi bien qu'aux réseaux sociaux (social media).

Les témoins affirmaient qu'ils voyaient des vidéos et des photos de Paul Kagame mais qu'ils doutent. Pour eux, le président qu'ils voyaient n'est pas originaire que Kagame normal qu'ils connaissaient. Ils doutent aussi sur le discours. "Pour le moment, son discours est très bref. Quelque fois, il est composé par des morceaux des discours du passé".

Dans notre investigation, nous avons approché les experts en informatique et en Techologie de Communication pour vérifier l'originarité des discours de Kagame. Des experts ont découvert que dans ces jours, les discours de Kagame ne sont pas originales. Pourtant, sont des particules et des morceaux des discours du passé qu'on ressemble et qu'on met ensemble.

2.1.3 Le mask et l'immitation de la voix

Dans cette enquête, 8 témoins parmis les 10 autorités enquêtées, disaient qu'il y a un homme qui immite la voix de Paul Kagame. Ils croient qu'il s'agit d'un comédien, David Ndahiro. Avant l'absence de Kagame, Ndahiro immitait bien ce président devant le public pour faire crier la foule.

Ces témoins nous ont dit qu'il y un mask ayant le visage de Kagame fabriqué dans l'un des pays européens. Ce type, Ndahiro, porte ce mask, puis, voyage au nom du président Paul Kagame. Il est utilisé aussi sur la télévision nationale.

Dans son voyage, le soidisant président Kagame rencontre les nouveaux autorités, y compris les nouveaux président puisque ils ne connaissaient pas le vrai président et aucune affaire qu'ils avaient entre eux. L'exemple donné, c'est la visite et le rencontre du soidisant Kagame avec les nouveaux président des pays comme la RDC, la Tanzanie, la France,…

Les témoins disaient que ce soidisant président évite de rencontrer les président qui connaissaient bien Kagame ou qui ont vécu aussi longtemps avec lui. L'exemple typique donné, c'est le président ougandais, Joël Kaguta Museveni. Les pouchistes rwandais font tous les moyens possibles pour empêcher des réunions dans lesquelles Museveni doit participer. Ils réclament toujours des réunions avec " le vidéo conférence". C'est dans ce cadre qu'il n'y aura jamais la réunion de EAC avec la présence physique des président toute fois que le Rwanda n'a pas encore déclaré le nouveau président. Même chose que la conference de CHOGHAM qui devrait y lieu au Rwanda. Disaient les témoins.

2.2 Des responsables

Les 7 autorités enquêtés, disaient que "le Rwanda vit dans un climat d'un coup d'état silencieux, non encore déclaré"

Les témoins continuaient en disant que pour le moment, le pays est dirigé par trois personnes qui avaint des responsabilités importantes sous la reigne de Kagame.
Il s'agit de Gen Jean Bosco Kazura, chef d'Etat Major; Gen De Brigade Willy Rwagasana, chef de la Garde Républicaine et le Dr Vincent Biruta, Ministre des affaires étranger.

Ce dernier, Biruta, aujourd'hui se présente à la place du président et il se comporte comme le président du Rwanda.

Les témoins affirmaient que Générale de Brigade est le chef de la clique pouchiste. Comme ça, que c'est lui qui est clendestinement responsables du pays.

Les témoins disaient que des autres hautes institutions de l'état ne fonctionnent plus. I'll s'agit par exemples du Conseil des Ministres, le Parlement et le Sénat.

Ces institutions ne sont pas autorisées à se réunir. Même chose que les officiers supérieurs militaires. Ceux-ci ne devront pas même se rencotrer, ni à domicile, ni au cabaret.

2.3 Des conséquences

275 enquêtés disaient que le fait de cacher l'incapacité de Kagame a engendré beaucoup de conséquences sur la vie du pays et de la population en générale.

2.3.1 Des tortures et des arrêstations arbitraires

284 témoins disaient que il y eu une augmentation des cas d'injustice dans le pays. Pour eux, beaucoup de journalistes et politiciens sont emprisonnés.

Les témoins continuaient en disant que la plupart des personnes arrêtés sont ceux qui ont une information sur l'état de santé de Kagame aussi bien que ceux qui diffusaient des informations concernant ce problème. Des exemples donnés: Yvonne Idamange Lyamugwiza, Aimable Karasira, Abdu Rachid Hakuzimana, Barafinda Segikubo Fred, Dr Christopher Kayumba, le journaliste Dieudonné Niyonsenga d'Ishema Tv et Théoneste d'Umubavu Tv, la mort d'un jeune chanteur populaire Jay Polly etc.

Ces enquêtés disaient qu'il y a aussi d'autres personnes simples arrêtés et emprisonnées dans appartement inconnus: Appartement de Kabuga à Gikondo, des appartements de l'Etat comme par exemple des bureau des cellules (utugari) et des secteurs (imirenge).

Les témoins disaient qu'il y a aussi des tortures "certaines femmes sont violées et d'autres sont torturées à l'aide des cables électriques" citaient les femmes enquêtées.

2.3.2 La faim et la misère

Dans nos témoins, 396 disaient que la clique au pouvoir ne voulaient pas exposer le problème qui est dans la présidence. Comme ça, l'épidémie de COVID-19 est devenue un leitimotive pour empêcher le peuple de se déplacer et de faire leurs travaux journaliers. Alors, pour le moment, la population rwandaise est très pauvre, elle soufre de misère et de famine.

2.3.3 Le désordre dans le pays

Parmi les enquêtés, 278 disaient qu'il y a le désordre dans le pays: "Certaines personnes emprisonnent des autres chez eux dans leurs appartements; certains militaires se cache derrière leur patrouille nocturne, entrent dans les maisons des citoyens et violent femmes" citaient les témoins.

2.3.4 Le meurtre et l'enlèvement

Les 9 témoins parmi les autorités disaient que la clique utilise tous les moyens possibles pour montre que son pouvoir est encore très fort. Comme ça, elle fait beaucoup de meurtre et d'enlèvement à l'extérieur et à l'intérieur du pays. Ces meurtres et enlèvement concernent surtout des opposants et des journalistes. Les témoins citaient le cas de Paul Rusesabagina, président de la plateforme des partis "MRCD". D'autres cas citaient par les témoins, c'est l'enlèvement ou kidnapping du journaliste Cassien Ntamuhanga au Mozambique et le meurtre d'un réfugié, Révocat, lui aussi était au Mozambique.

2.3.5 Détournement de fond public

Parmi nos témoins, 9 des autorités enquêtées disaient que pour le moment, certains des hautes autorités du pays, y compris les civiles et les militaires sont en compétition de détourner le fond public. Aussi, ces autorités sont entré de cacher leurs capitaux dans les banques étrangères.

Les témoins affirmaient que les comptes de certains citoyens sont vidés ou partiellement vidés par les autorités de la clique au pouvoi. "Des personnes inconnues ont retiré l'argent de cesrtains commerçants" citaient les témoins.

Pour nos témoins, le fait de continuer à payer la salaire à la famille de Kagame alors qu'il n'est plus au service est un détournement de fond public.

2.3.6 Fermeture des frontières

Parmi nos témoins, 271 disaient que la clique du FPR-Inkotanyi a montré son intention de provoquer le désordre et l'insécurité dans la région, surtout aux pays limitrophes.
Celà a été marqué par des fusiades avec des meutres des citoyens sur les frontières, particulièrement sur la frontière avec l'Uganda.

3 RECOMMENDATIONS

En tenant compte de témoignages des personnes enquêtées, nous confirmons que notre raport est digne et juste. L'ex président rwandais, Paul Kagame n'est plus capable de diriger le pays. Il ne peut même pas faire des tournements à l'intérieur du pays ni représenter le pays dans des réunions des Chefs d'Etats bien sûr que dans des conférences internationales. Il est inapte, anéanti, peut-être qu'il n'est plus vivant.

Pour le moment, le Rwanda est un pays sans président légitime connu. Les rwandais sont comme des brébis sans berger.

Le pays est dirigé par une clique d'un petit nombre de personnes. Cette clique travaille ausein du Parti au pouvoir, FPR-Inkotanyi.

Aujourd'hui, le pays vit dans un climat d'un coup d'Etat secret, non encore déclaré. Tous ça, sont issues des innombrables conséquences. Voilà pourquoi nous domandons aux pays puissants et aux oganisations internationales telles que ONU, UA, UE, EAC, OIF, CHOGAM, de prendre sérieusement ce raport. Nous leurs domandons aussi de tenir compte aux points suivants afin de sauver le Rwanda et la région des Grands Lacs en générale.

* Obliger la clique ayant le pouvoir au Rwanda de respecter les articles de la Constitution bafoués avec un remplacement légitime d'ex président.

* Nommer un émissaire (un envoyé) particulier sur le Rwanda qui va observer la situation politique au Rwanda.

Contrôler bien le soidisant Kagame avant qu'il entre dans des salles de réunions. Utilisez la nouvelle technologie dont le scaneur pour vérifier qu'il ne porte pas le mask.

* Obliger le régime rwandais d'accepter le dialogue politique inter-rwandais, la seule condition sine quoi none qui reste pour empêcher le Rwanda de tomber encore une fois dans les conflits, massacres et Génocide.

* Arrêter de fournir des aides au Rwanda jusque à ce qu'il y aura un président légitime.

* Prévoir des militaires près du Rwanda ayant pour mission d'intervenir rapidement si il y aura des conflits, des massacres et le Génocide au Rwanda.

Nous demandons des organisations internationales des Droits Humains, particullièrement Human Rights Watch, Amnisty Internationale ainsi que la Commission des Nations Unies aux Droits de l'homme, de suivre jour à jour ce qui se passe au Rwanda, spécialement en matière des Droits Humains.

Nous demandons aux média internationaux de suivre jour à jour avec attention la situation politique du Rwanda et les problèmes de la population.

Avant terminer, nous vous rappelons que le fait de ne pas respecter la loi au remplacement des présidents a engendré beaucoup de conflits en Afrique.

Particullièrement, le Rwanda a souffert deux fois par ce fléau. En 1973, lors d'un Coup d'Etat du 5 juillet qui a mis le Gen Juvénale Habyarimana au pouvoir, plus de 70 autorités de la premirères Republique ont été sauvagement massacré. Parmi eux, il y a le Président Grégoire Kayibanda, Père de l'indépendance. D'autres, étaient des Ministres, des Parlementaires,… Ils étaient à peu près tous du parti MDR-Parmehutu.

En 1994, la date du 6 avril, l'avion du président Juvénale Habyarimana a été abbatue par les élements due FPR-Inkotanyi. Cette attentat a été suivi immédiatement par des conflits, des massacres et de Génocide. Il n'y a pas de doute que cette attentat est un élément déclencheur du Génocide rwandais.

Nous rapelons à la Communauté Internationale, surtout à l'ONU que lors du Génocide rwandais, l'ONU avait des militaires au Rwanda "MINUAR" mais qu'ils n'ont pas sauvé ceux qui avaient été tué.

Nous rappelons à la Communauté Internationale, particullièrement à l'ONU, que en 1994, avant le Génocide et pendant le Génocide, certains rwandais ont demander ce même organisation d'intervenir pour arrêter le Génocide mais ils ont été ignolé et méfié.

Aujourd'hui, nous ne voulons pas voir des mêmes erreurs comme dans le passé. Voilà pourquoi nous vous prions d'écouter notre cris à l'armes en tenant compte sur notre raport.

NB: Si vous doutez sur ce raport, vous pourrez faire vous-même votre enquête pour nous completer ou pour nous contredir.

Florent Kabalisa
Directeur de Commission d'enquête

Contacts:
itaranews2@gmail.com
+256771132138
+250785334612



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[Rwanda Forum] Rwanda: Kayumba Rugema noneho ngo Kagame aririwe ntaraye…!

Nyuma yo kubika Kaaga bwacya akamuzura, Kayumba Rugema noneho ngo Kaaga aririwe ntaraye…!🤔!👇


Starting @48:43


Intumwa za President Museveni harimo n'umuhungu wa M7 n'izibindi bihugu |Icyo zashyikirije President Paul Kagame

https://youtu.be/Xb0uvM0LzTo


COUP D'ETAT Yihuse i KIGALI 

https://youtu.be/7RUWvhAifyI


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[Rwanda Forum] Kigali mu mishyakirano igamije gushyiraho ubutegetsi bushya

u Rwanda bararutera imirwi, habuze ufata icyemezo kuri gakondo yacu, abasope turebera.
https://youtu.be/_h5_rguVrYw


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[Rwanda Forum] James Gasana accuse le président Juvénal Habyarimana de “haute trahison” – Echos d'Afrique

James Gasana accuse le président Juvénal Habyarimana de "haute trahison" – Echos d'Afrique

James Gasana accuse le président Juvénal Habyarimana de "haute trahison"

Dans un précédent article, nous avons réagi à la contribution de l'ancien ministre James Gasana dans un colloque organisé par la Fondation Jean Jaurès sur le thème : Réflexion sur le rapport Duclert.

Il nous a paru nécessaire de revenir sur un des points soulevés par James Gasana, compte tenu de sa gravité dans le contexte de la guerre de 1990-1994 au Rwanda.

Dans un passage de sa contribution, l'ancien ministre de l'Agriculture, puis de la Défense, accuse le président Habyarimana d'un crime gravissime que peut commettre un Chef d'Etat.  Il déclare en effet : « Le plan était que le FPR lance une brève offensive qui pénètrerait en territoire rwandais jusqu'à un certain point (mais pas au-delà de Lyabega), ce qui permettrait de signer immédiatement un accord de cessez-le-feu, de nommer au gouvernement Rwigema et d'autres personnalités du Front et d'intégrer les combattants de ce dernier aux FAR ».

Quand un Chef d'Etat en exercice complote avec une puissance étrangère pour que l'armée de celle-ci envahisse son propre pays, il commet un crime gravissime dénommé "Très Haute Trahison".

Dans le cas du Rwanda, l'ancien ministre James Gasana assène qu'à un moment ou un autre avant octobre 1990, le président Habyarimana aurait comploté avec Yoweri Museveni, président de l'Ouganda, pour que les éléments tutsi de son armée, la NRA, envahissent le Rwanda !

Questions à poser à James Gasana

Nous aurions voulu poser deux petites questions à James Gasana car les réponses pourraient éclairer les Rwandais et d'autres observateurs qui sont dans la confusion totale ou choqués par ces graves accusations de James Gasana contre le président Juvénal Habyarimana.

Quand est-ce que James Gasana aurait-il eu connaissance de cette trahison du président Habyarimana ? Avant ou après octobre 1990 ?

Rappelons que James Gasana était ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de Habyarimana. Si donc il aurait appris sa ''haute trahison'' avant octobre 1990, c'est qu'il a servi dans un gouvernement d'un président sachant bien que c'est un traitre envers son pays. Rappelons également que depuis avril 1992, James Gasana fut ministre de la Défense toujours au Rwanda dirigé par Habyarimana et sur le compte de son parti MRND. S'il aurait appris la ''haute trahison'' de Habyarimana après octobre 1990, ce serait encore plus grave car cela signifierait qu'il aurait accepté de diriger la défense du pays sachant bien que son invasion est voulue par le Chef de cet Etat.  A la limite il pourrait être accusé de " complicité de Haute Trahison" si l'accusation contre son président était avérée.

Nous aurions aussi voulu savoir quelles étaient ses sources pour affirmer que le président Habyarimana avait comploté pour que son pays soit envahi. Nous pourrions les évaluer et déterminer si oui ou non elles sont crédibles.

Nous aurions aussi le coeur net pour savoir qui, entre James Gasana qui tient après 30 ans le même discours sur Habyarimana que l'ambassadeur d'une puissance qui était en poste à Kigali à l'époque, quel est celui qui influence ou influençait l'autre. Sinon, on peut confondre les deux à moins que le flou et la confusion soient maintenus à volonté.

Démontage de ce qu'il présente comme "preuves"

 

Pour appuyer ses accusations de "Haute Trahison" par le président Habyarimana, celui qui était son ministre de l'Agriculture en octobre 1990 avance que l'une des preuves est que le président n'est revenu au pays que le 04 octobre alors qu'il avait été envahi le 01 octobre 1990. Mais ce que le brave ministre de l'Agriculture ne peut pas savoir et donc démentir, c'est que dès la mi-journée du 01 octobre 1990, le général major Habyarimana comme Chef d'Etat-major de l'Armée et de la Gendarmerie, suivait la situation heure par heure et que c'est lui qui donnait des directives aux Etats-majors et des ordres à donner aux unités.

Pour quelqu'un qui était ministre en 1990, et qui ne comprend pas que de New York où il se trouvait le 01 octobre le président Habyarimana a bousculé son agenda pour rentrer au pays le plus vite possible mais en veillant à informer ses "rares" alliés de la nouvelle situation, cela relève d'une mauvaise foi qui frise l'obscurantisme. En effet le président Habyarimana, après l'attaque, a quitté le Etats Unis pour aller en France informer ce pays de la situation. Il a aussi fait une escale à Bruxelles pour les mêmes motifs. Il était de retour à Kigali la nuit du 03 au 04 octobre 1990. Nous mettons au défi le docteur en foresterie de proposer un timing respectant cet itinéraire et cet agenda qui aurait permis au président d'arriver à Kigali avant le 03 octobre 1990 !

Une autre pseudo-preuve de la trahison du président que brandi son ancien ministre James Gasana, est qu'il aurait signé par avance (antidater) le projet d'arrêté mettant le pays en état de siège à partir du  01 octobre 1990, alors qu'il n'était pas dans le pays. Ici l'ancien ministre Gasana remue le fer dans la plaie car beaucoup savent pourquoi la Cour Constitutionnelle (donc Joseph Kavaruganda) a déclaré l'arrêté mettant le pays en état de siège à partir du 01 octobre 1990 « anticonstitutionnel ». Son argument était que l'arrêté spécifiait que c'est à partir du 01 octobre et donc que le président Habyarimana n'étant pas au pays à cette date, ne pouvait pas le signer ! Il ne faut pas être docteur en Droit pour déceler une manœuvre politicienne dans cette interprétation de la loi. Mais en réalité, il s'agissait de ne pas permettre l'application de cet état de siège car les activités des partis politiques en gestation seraient bloquées le temps que durera cet état de siège. Conséquences : le Rwanda fut le seul pays au monde et dans l'histoire à avoir été en guerre pendant quatre ans mais en étant juridiquement "en temps de paix".

Enfin nous osons espérer que l'ancien ministre James Gasana veillera à répondre aux questions que soulève son accusation de "haute trahison" contre le président Habyarimana et réalisera que si l'accusation tient, il serait lui aussi accusé de "complicité de haute trahison" et qu'il encourt la même peine.

Emmanuel Neretse



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[Rwanda Forum] Réaction à la contribution de James Gasana devant la Fondation Jean Jaurès en France – Echos d'Afrique

Réaction à la contribution de James Gasana devant la Fondation Jean Jaurès en France – Echos d'Afrique

Réaction à la contribution de James Gasana devant la Fondation Jean Jaurès en France

Introduction

Le 26 mars 2021, l'historien Vincent Duclert remettait au président de la République, Emmanuel Macron, le rapport de la Commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide rwandais, après deux ans de travaux destinés à faire la lumière sur le rôle et l'engagement de la France entre 1990 et 1994. Pour débattre de ce rapport, la Fondation Jean Jaurès a rassemblé, le 30 septembre dernier, plusieurs personnalités. Parmi celles-ci figurait le Dr James Gasana, qui fut ministre de la Défense au Rwanda d'avril 1992 à juillet 1993.

Sa présentation

La fondation Jean Jaurès présente James Gasana comme ancien ministre de l'Agriculture au Rwanda jusqu'en avril 1992, puis ministre de la Défense au sein du gouvernement de transition jusqu'en juillet 1993, date à laquelle, sa vie étant menacée, selon lui, par les extrémistes hutus, il se réfugia en Suisse. Il participa un temps, au nom du gouvernement de transition, aux négociations menées avec le Front Patriotique Rwandais (FPR) dans le cadre du processus d'Arusha.

Contribution de James Gasana

Dans sa longue contribution, James Gasana a tenté de relever les aspects non abordés par la Commission Duclert alors que de son avis, ils étaient essentiels pour mieux comprendre l'action de la France au Rwanda entre1990 et 1994.

Ses aveux

Dans son intervention, James Gasana reconnaît qu'il était plus proche du parti MDR dont était issu le Premier ministre agro-vétérinaire comme lui (Gasana est docteur en foresterie), que de la direction du MRND, parti dont il était portant officiellement membre et qu'il était censé représenter dans un gouvernement de coalition.

De plus, il reconnaît avoir fait partie d'un petit groupe qui, considérant le Président Habyarimana comme condamné à perdre le pouvoir, devait réfléchir sur son remplacement.

Et puis il reconnaît à demi-mots qu'il avait des contacts et des échanges avec le FPR, même en dehors du cadre légal et réglementaire comme il se devait dans un pays en guerre.

C'est peut-être par ses relations privilégiées avec le FPR qu'il peut affirmer qu'il y avait un accord secret entre Habyarimana et Museveni (et donc avec le FPR) d'attaquer le Rwanda pour pouvoir résoudre le problème des réfugiés. On croit rêver ! donc Habyarimana a avalisé l'attaque de son pays ! Gasana James est, on ne peut plus clair : « Le plan était que le FPR lance une brève offensive qui pénètrerait en territoire rwandais jusqu'à un certain point (mais pas au-delà de Lyabega), ce qui permettrait de signer immédiatement un accord de cessez-le-feu, de nommer au gouvernement Rwigema et d'autres personnalités du Front et d'intégrer les combattants de ce dernier aux FAR ». Curieusement, à ce sujet, il est sur la même longueur d'ondes que Johan Swinnen, qui était ambassadeur au Rwanda en 1994.

Les non-dits

En bon Chanoine et donc forcément discret, James Gasana ne cite pas d'autres membres de son groupe de réflexion qui planchait sur l'après Habyarimana. Il se contente seulement de citer le Directeur de Cabinet du Président, le ministre de l'Intérieur et le Conseiller politique à la Présidence, …, tous appartenant au MRND, mais ne révèle pas ceux de l'opposition notamment du MDR de son ami et patron Dismas Nsengiyaremye, alors qu'ils sont connus.

Dans le même souci de rester vague, il ne précise pas que c'était une puissance étrangère très au fait et impliquée dans le dossier rwandais qui fut à la base de la constitution de ce groupe. Il est de notoriété publique que cette puissance a contacté presque tous les jeunes cadres, surtout universitaires du MRND en leur disant que le Président Habyarimana était définitivement condamné à quitter le pouvoir et que donc qu'il ne faudrait pas que ces jeunes cadres prometteurs gâchent leur avenir en s'accrochant à un président en partance. Certains n'ont pas cédé à cette campagne se disant qu'ils ne pourraient pas trahir leur conscience qui les a fait adhérer au MRND dont ils épousaient la politique. Mais le ministre de la Défense issu du MRND, James Gasana, a cédé jusqu'à ce qu'il déserte, en temps de guerre en juillet 1993. Il a cru et a adhéré à l'idée que Habyarimana ne devait plus être Président du Rwanda. Ceci, il ne le dit pas dans sa contribution à la Fondation Jean Jaurès.

Ses actes et son bilan pendant les 15 mois qu'il a passé comme ministre de la Défense d'un pays en guerre

– Les premiers arrêtés ministériels qu'il s'est empressé de signer dès qu'il fut nommé ministre de la Défense sont ceux mettant à la retraite immédiate des officiers âgés de 50 ans ou plus dans l'Armée ou dans la Gendarmerie. Ceci dans une situation de guerre où partout ailleurs au monde même les officiers déjà en retraite devaient être rappelés sous les armes.

– Suivra la réintégration des officiers qui avaient quitté l'armée depuis 1988 et parmi lesquels certains avaient été condamnés pour "intelligence avec l'ennemi". Ils furent non seulement réintégrés dans les rangs mais surtout régularisés en grade et traitement. Concrètement, ils se retrouvèrent plus haut gradés que leurs promotionnaires restés sous les drapeaux et au front depuis 1990, et en plus, ils  touchèrent des milliers de francs correspondant aux années qu'ils avaient passées hors de l'armée. Pour mécontenter et démotiver les hommes de troupe, on ne pouvait pas trouver mieux.

– Ensuite le ministre s'empressera de désorganiser les secteurs opérationnels et les unités en opérant des mutations intempestives de leurs commandants sur base des étiquettes politiques.

– Plus grave, il couvrira l'opération qui consistait à connecter son cabinet à la presse de l'opposition et aux états-majors de ces partis. Le résultat fut que ces médias et ces partis recevaient en même temps que lui et des fois avant lui, des messages classifiés "confidentiels ou Secret défense" et certains étaient aussitôt diffusés dans le public.

Certains Commandants d'unités ont été sanctionnés ou relevés de leurs commandements quand leurs messages ou rapports secrets ou confidentiels adressés à leur hiérarchie, dont le ministère de la Défense, ont été diffusés par la presse de l'opposition avant même que ces échelons ne les aient analysés. Le ministre Gasana leur reprochait la teneur de ces messages et rapports mais sans jamais se poser la vraie question, celle de comment des messages "secrets défense" adressés au ministre de la Défense dans un pays en guerre, peuvent être étalés sur la place publique comme le faisait remarquer les commandants mis en cause. Au lieu de chercher à savoir comment ces messages secrets fuitaient de son cabinet et de colmater la brèche, le ministre rétorquait tout simplement que leurs rédacteurs ne devaient pas décrire l'atmosphère et la situation qui régnaient dans leurs unités alors, que c'était de leur devoir, pourvu que ça soit tenu secret et par eux mêmes et par les destinataires.

Motivations de son action au ministère de la Défense dans un pays en guerre

Comme dit plus haut, le ministre Gasana considérait que Habyarimana et son parti MRND étaient finis et que l'avenir appartenait au parti de son ami et patron Nsengiyaremye, le MDR. Il se devait donc de se montrer loyal et entreprenant aux yeux des futurs maîtres du Rwanda.

Un grand chantier qu'il avait commencé mais qu'il n'avait pas encore achevé en juillet 1993 lors de sa désertion en temps de guerre.

Quand il a fui le pays en guerre dont il était ministre de la Défense, James Gasana comptabilisait sur sa tète, en seulement 15 mois, un certain nombre d'actions qui allaient dans le sens de ses nouvelles convictions politiques comme ami et confident du Premier Ministre issu du parti d'opposition au MRND, à savoir le MDR.

En plus des décisions prises dès son entrée en fonction comme on l'a vu plus haut, James Gasana avait entamé un grand chantier mais qu'il ne put hélas achever en juillet 1993 quand il déserta.

Réorganiser les Etats-Majors (Armée et Gendarmerie) selon les directives du Premier Ministre issu du parti de l'opposition MDR.

Après avoir écarté les Chefs d'états-majors jugés trop proches de Habyarimana par une mise à la retraite en temps de guerre, il avait commencé à remodeler ces États-majors selon les directives du MDR. Ainsi à l'Etat Major de l'Armée, il lui fut intimé ordre d'écarter le G1 (chargé du personnel) et le G2 ( chargé des renseignements) car considérés comme des hommes du Chef d'état-major qui venait d'être mis à la retraite en temps de guerre. Bien plus, son ami et patron Nsengiyaremye exigea que la fonction de G1 pour gérer le personnel devait revenir à un officier de son choix. Ce qui fut chose faite. Dans l'état-major de Gendarmerie, après le départ à la retraite du G1 et du G3 (Instruction et Opérations), toujours le MDR à travers le Premier Ministre, ordonna au ministre de la Défense d'écarter de la Gendarmerie un officier qui devenait le plus ancien en grade et en plus le seul Breveté de l'École Supérieure de la Gendarmerie car jugé trop proche de Habyarimana et le risque était qu'en restant dans la Gendarmerie même en dehors de l'EM il pouvait être Commandant du grand camp de Kacyiru et du Groupement Kigali, ce qui lui permettrait de gêner les actions des fauteurs de troubles de l'opposition. Ce fut chose faite.

S'entourer, dans son cabinet au ministère, des officiers recommandés par les partis l'opposition et donc politiquement rangés.

Fin 1992, il avait déjà achevé cette tâche Et les principaux officiers de son cabinet étaient ceux choisis ou ayant l'aval des partis d'opposition (Conseiller Technique, Conseiller Juridique/ Conseil de Guerre, Sûreté Extérieure, etc.).

Processus de démantèlement des unités dites d'élite de la garnison Kigali-Kanombe.

C'est le seul pan du vaste chantier que le ministre James Gasana n'avait pas encore achevé quand il a dû fuir suite à  une histoire de panier d'avocats (fruits et pas juristes) qu'il connaît bien mais que l'opinion rwandaise connaît mal.

En jargon militaire, on parle "d'unité d élite" pour qualifier une unité dont les effectifs sont complets selon le Tableau Organique (TO), bien encadrée selon la technique d'état-major: Pelotons commandés par des Sous-lieutenants ou Lieutenants, Compagnies commandées par des capitaines et Etat-Major complet (S1, S2, S3 et S4 ) constitué d'officiers de ce rang et formés pour cela. De plus, l'unité d'élite équipée en matériel nécessaire et suffisant selon sa spécialité et enfin elle est bien entraînée pour accomplir ses missions. Dans l'Armée rwandaise de telles unités étaient cantonnées dans la garnison Kigali-Kanombe. Nous pouvons citer le Bataillon Para-commando (Bn Para), le Bataillon de Reconnaissance (Bn Recce, la seule unité blindée de l'AR), le Bataillon Garde Présidentielle (Bn G Pres), le Bataillon de Police Militaire (Bn PM) et le Bataillon d'Artillerie de Campagne (Bn AC).

Dès l'entrée en fonction du gouvernement de coalition dirigé par un docteur vétérinaire issu du parti MDR, le constat (erroné) fut fait que ces unités étaient acquises au Président Habyarimana de par leurs commandement et l'une des missions que cette opposition donna au nouveau ministre de la Défense était de les démanteler ou au moins de les affaiblir à défaut de les faire basculer dans le camp anti-Habyarimana.

Le ministre James Gasana s'y attela dès sa prise de fonction. Mais hélas il ne put achever la tâche et déserta avant. Malgré tout, son bilan en la matière fut visible et eut des répercussions pendant l'assaut final du FPR dans la conquête militaire du pays d'avril à juillet 1994.

Il estimait qu'au Bn de Recce et au Bn PM, le processus avait réussi ; au Bn GP, la manœuvre se limitait à affaiblir son commandement en écartant les anciens pour les remplacer par ceux jugés inexpérimentés : le Bn Para et le Bn AC était encore en sursis en attendant une occasion propice.

En conclusion

Le colloque de la Fondation Jean Jaurès aura permis à l'ancien ministre James Gasana de dévoiler un pan de ses actes posés comme ministre de la Défense d'un pays en guerre. Il n'avait pas tout exposé dans les livres qu'il publie. Mais dans ce cas, son intervention éclaire davantage les Rwandais au sujet des défis auxquels le peuple fut confronté suite aux ambitions ou à la naïveté de ses soi-disant intellectuels qui furent pourtant formés à la sueur du front du menu peuple. Plus terre à terre, aucune armée au monde, avec à sa tête une direction politique de cet acabit ne serait prétendre gagner une guerre. Mais ceci n'est pas pour excuser les FAR, c'est seulement une illustration des errements de la classe politique du Rwanda de 1990-1994.

Emmanuel Neretse



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