[Rwanda Forum] Rwanda- Royaume Uni. Boris Johnson et Paul Kagame dans le business des demandeurs d’asile – Echos d'Afrique

https://www.echosdafrique.com/20220418-rwanda-royaume-uni-boris-johnson-et-paul-kagame-dans-le-business-des-demandeurs-dasile

Rwanda- Royaume Uni. Boris Johnson et Paul Kagame dans le business des demandeurs d'asile

Jeudi le 14 avril 2022, tous les principaux médias occidentaux ont diffusé la nouvelle faisant état de la signature entre le Royaume Uni et le Rwanda d'un accord selon lequel tous les demandeurs d'asile en Grande Bretagne qui auraient atteint ce pays illégalement seraient dorénavant expulsés et déportés au Rwanda.

Les réactions ont été nombreuses à travers le monde. Que ce soit au Royaume Uni-même où les partis d'opposition ont critiqué cet accord ou dans les ONG qui l'ont dénoncé aussi. Même le HCR, chargé de veiller sur la protection des réfugiés partout dans le monde, mandat qu'il tient en tant qu'organe des Nations Unies, l'a dénoncé.

Au-delà des considérations juridiques et humanitaires que relèvent ces instances, il y a lieu de souligner aussi et faire observer les dessous des cartes dans ce marché en ce qui concerne Paul Kagame et sa clique au pouvoir à Kigali mais aussi Boris Johnson et son gouvernement conservateur.  Tel est l'objet du présent article.

Partie émergée de l'iceberg

L'accord avec le Rwanda, qui sera financé par le Royaume Uni à hauteur 120 millions de livres (144 millions EUR), prévoit que les migrants – dont ni les nationalités ni les conditions d'arrivée ne sont pas précisées – soient « intégrés dans les communautés à travers le pays », selon le communiqué publié par Kigali.

La part et les calculs de chacun des larrons

1. Le britannique Boris Johnson dit BoJo

 

La trouvaille de Boris Johnson vise, selon des analystes et spécialistes du Royaume Uni, à faire diversion. En effet, il est de jour en jour rattrapé par des scandales dont le dernier est celui qui étale les festivités qu'il aurait organisées en plein confinement et en violation des mesures qu'il avait lui-même édictées contre le Covid 19. Il redoute qu'après des procès et des amendes, ces scandales ne finissent par faire chuter son gouvernement.

L'autre point de son calcul est qu'alors que le dirigeant conservateur avait promis de contrôler l'immigration, un des sujets clés dans la campagne du Brexit, le nombre de clandestins traversant la Manche a triplé cette dernière année  Désireux de regagner en popularité et séduire ses électeurs, Boris Johnson et son gouvernement cherchent depuis des mois à conclure des accords avec des pays tiers où envoyer les migrants en attendant de traiter leurs dossiers. Selon les médias britanniques, Londres avait déjà tenté de faire aboutir cette idée à travers deux accords avec l'Albanie et le Ghana, des accords qui avaient échoué.

Quand il justifie son deal avec Kagame en prétendant que le Rwanda est  actuellement l'un des rares pays les plus "sûrs" du monde où règne l'ordre et la sécurité. le plus stable d'Afrique…, on aurait envie de lui demander pourquoi il n'a pas demandé à la Corée du Nord de  conclure avec lui cet accord. Selon ses critères le pays de Kim Jong Un est de toute évidence plus "sûr" que le Rwanda de Kagame. Là aussi règne l'ordre et le culte de la personnalité, il n'y a pas d'opposition donc pas de manifestations,  exactement comme au Rwanda.

2. Les dessous des cartes du "rwandais" Paul Kagame

Toujours bien conseillé par ses anciens maîtres qui étaient des dirigeants des superpuissances et aujourd'hui officiellement "ses conseillers", Paul Kagame a tenu, avant l'annonce et la signature de cet accord controversé,  à annihiler d'avance des interrogations gênantes que ne manqueraient pas de soulever cet accord. Il a alors effectué des tournées dans certaines capitales pour débrayer le chemin avant l'annonce de l'accord.  Il s'est d'abord rendu en Zambie, pays de l'Afrique australe ayant accueilli plusieurs réfugiés rwandais. De là, il voulait envoyer un message aux autres pays de la région accueillant des réfugiés rwandais mais n'ayant pas obtempéré complétement à son ordre d'appliquer la clause de cessation de 2017 (Malawi, Afrique du Sud, et sa récente colonie le Mozambique), de ne pas lever le petit doigt et surtout de ne plus déclarer que des rwandais étaient aussi réfugiés en masse.

Ayant réussi à faire admettre que les 250.000 réfugiés rwandais en RDC n'étaient pas des êtres humains et donc des personnes à protéger et même à évoquer dans le cadre humanitaire, il lui restait le cas du Congo Brazzaville. Le Congo Brazzaville a appliqué à la lettre les injonctions de Kagame concernant la clause de cessation et a décrété que depuis 2017, tout réfugié rwandais au Congo-Brazzaville perdait son statut de réfugié. Les deux pays poussèrent alors ces ex-réfugiés à rentrer au Rwanda. Mais seul un petit nombre s'exécuta. Il en est resté plus de 8500 regroupés dans des camps et dûment enregistrés, mais sans papiers, ni comme réfugiés ni comme résidents . Le voyage de Paul Kagame était donc destiné à s'assurer que ce cas ne serait pas mis dans la balance lors de l'évaluation et la critique de l'accord qu'il allait signer avec Boris Johnson pour accueillir comme sous-traitant, les demandeurs d'asile déportés du Royaume Uni.

Après l'exposé de ces préliminaires à l'accord BoJo-Kagame, voyons maintenant le calcul du dictateur rwandais et les gains escomptés dans ce trafic "étatique" des êtres humains.

 

– A court terme

A court terme, Paul Kagame compte sur cet accord pour faire taire les voix de plus en plus retentissantes et même venant des puissances qui l'ont créé et qui le maintiennent au pouvoir depuis 28 ans. L'affaire Paul Rusesabagina, ce héros hutu qui a sauvé la vie des milliers de tutsi en 1994, mais qui est devenu par la suite opposant à la dictature de Paul Kagame, émeut de jour en jour l'opinion aux Etats Unis  et les lobbies de Kagame ont du mal à défendre leur client. En effet Paul Rusesabagina a été kidnappé lors de son voyage venant des Etats Unis en escale à Dubaï, par Paul Kagame et ramené à Kigali dans un jet privé affrété par Kigali. Il a été condamné à 25 ans de prison sans avoir été régulièrement jugé car n'ayant pas assisté à la mascarade tragi-comique que fut ce procès.

Désormais qu'une puissance dite "démocratique" comme le Royaume Uni vante la gouvernance, la justice et le respect des droits de l'homme au Rwanda de Paul Kagame pour justifier son choix comme pays où délocaliser ses demandeurs d'asile, les cris pour la libération de Paul Rusesabagina seront inaudibles.

Au Royaume Uni-même, Paul Kagame a commencé à recueillir des fruits de cet accord. Johnston Busingye, nommé depuis plusieurs mois ambassadeur à Londres mais dont l'agrément se faisait attendre car accusé de violations des droits de l'homme quand il était ministre de la Justice, vient d'être agréé comme ambassadeur du Rwanda.

Enfin, le sommet du Commonwealth qui doit se tenir à Kigali en juin 2022 est quasiment acquis. En effet, il restait incertain car plusieurs organisations et même des pays membres du Commonwealth soulevaient la question comme quoi le Rwanda, qui ne respecte pas les principes fondamentaux du Commonwealth, devrait plutôt en être suspendu que d'accueillir son sommet. Maintenant que l'accord est signé, Boris Johnson en tant que Premier ministre, va même inviter la Reine Elisabeth II elle-même à aller à Kigali ouvrir ce sommet comme Souveraine de ces pays membres du Commonwealth.

Sachant que plusieurs rwandais demandent chaque jour l'asile politique en Grande Bretagne, l'accord ne précise pas ce que Boris Johnson et Paul Kagame ont réservé à leur sort. Mais tout laisse croire que désormais ces rwandais, qui fuient la dictature et l'oppression de Paul Kagame, seront simplement refoulés vers le Rwanda en catimini car ils ne peuvent pas être parmi ceux que BoJo compte vendre à Kagame au termes de cet accord inique.

– A moyen terme

En plus des 144 millions d'euros que va empocher Kagame directement après le commencement de l'application des termes de l'accord, on aura noté que cet accord stipule que les refoulés du Royaume Uni ne seront pas accueillis dans des camps au Rwanda mais auront des logements individuels partout dans le pays . Par cette clause, Paul Kagame et sa clique gagneront doublement car en plus des millions empochés au départ et sur lesquels le peuple et ses soi-disant représentants mais en réalité des laquais de Kagame (les parlementaires) n'auront aucun droit de regard. En effet, ces "délocalisés" logeront dans des maisons ou des hôtels appartenant à Kagame et à sa clique au pouvoir qui restaient depuis des années désespérément vides tant ils sont chers et hors de portée d'un simple citoyen rwandais et même d'un touriste moyen. Ainsi donc, comme la durée de l'accord n'est pas précisée et donc indéterminée, Paul Kagame et sa clique sont assurés à moyen terme de rentabiliser leurs immeubles de luxe construits pour impressionner le monde mais qui périclitaient en faillite car sans clients. Et tout cela sera payé par le Royaume Uni.

– A long terme

C'est sur ce point que l'on a froid dans le dos quand on découvre le projet à long terme de Paul Kagame et sa clique qui se sont emparés du Rwanda en 1994.

Les études commanditées par les créateurs de Paul Kagame et menées par des sociologues, psychologues et autres ethnologues, ont conclu que dans un délais de 50 ans (un demi-siècle), un régime pouvait transformer la nature et l'identité d'un peuple sur qui il règne. Dans le cas du Rwanda, ils ont estimé que si le régime de la clique à Paul Kagame parvenait à faire venir au Rwanda des immigrés ne comprenant rien à la culture ni à l'Histoire du Rwanda, mais en leur accordant les droits et les privilèges supérieurs à ceux des rwandais de souche, à moins de 50 ans, l'identité du rwandais comme Tutsi, Hutu, Twa, et son histoire et sa culture seraient reléguées aux oubliettes. Mais ils ajoutaient qu'encore il faudrait parallèlement œuvrer à effacer cette culture et cette histoire surtout en faisant taire les élites et les leaders d'opinion qui pourraient veiller à leur sauvegarde. Pour illustration, ils lui montrent qu'actuellement les citoyens de l'Amérique du Nord qui comptent, sont des descendants d'immigrants irlandais, italiens, allemands ou néerlandais…et que les autochtones (Peaux-Rouges ou "Indiens" d'Amérique) qui n'ont pas été génocidés, restent des citoyens de seconde zone et même des parias sur les terres de leurs ancêtres. Voilà le calcul à long terme que fait Kagame sur conseils de ses maîtres et créateurs.

L'accord de Boris Johnson et Paul Kagame du 14 avril 2022 s'inscrit donc à long terme dans ce projet qui pourrait être qualifié de "génocidaire".

En conclusion, nous attirons l'attention du rwandais ordinaire, de l'africain  et de toute personne éprise de paix et de liberté et non intéressée, que ce monde est depuis 1990 dirigé par des prédateurs sans foi ni loi, mais que dans leur entreprise de domination, ils se servent des  criminels invétérés qu'ils ont placés à la tête de certains pays. Les premiers ont besoin des seconds pour leur servir de couverture et les seconds ont besoin des premiers pour continuer à jouir de l'impunité pour leurs crimes. Le cas Boris Johnson et Paul Kagame avec l'accord du 14 avril 2022 en constitue un cas d'école.

Emmanuel Neretse



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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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[Rwanda Forum] BoJo et Kaaga dans le trafic des êtres humains!

[Rwanda Forum] Ubutabera bw'i Karago bari agahomamunwa!

https://youtu.be/j4dNYsIC0DA

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Re: [Rwanda Forum] ...... Pasika nziza!

Rugura wanjye,
Nawe Pasika Nziza.
Indirimbo ya Kizito Mihigo,  no hirya y'inyigisho z'urukundo n'ubumuntu bikubiyemo, iyo nyumvise nkuramo irindi somo: "Un pays ou un régime qui tue ou fait taire ses artistes et moralisateurs les plus talentieux comme Kizito est tôt ou tard appelé à plonger dans les abîmes les plus profondes". Le Rwanda des Inkotanyi est malheureusement conduit  vers ces profondeurs de l'enfer. 
Dommage!!!

Le dimanche 17 avril 2022, 17:08:30 UTC+1, 'Vincent Ndacyayisenga' via Rwanda Forum <rwandaforum@googlegroups.com> a écrit :


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[Rwanda Forum] ...... Pasika nziza!

[Rwanda Forum] Rwanda plan is ‘against the judgment of God’, says archbishop of Canterbury | Immigration and asylum | The Guardian

Rwanda plan is 'against the judgment of God', says archbishop of Canterbury | Immigration and asylum | The Guardian

Rwanda plan is 'against the judgment of God', says archbishop of Canterbury

Leader of the Church of England attacks asylum scheme as charities stress that children could be among those shipped to Africa

Archbishop of Canterbury Justin Welby

Boris Johnson's plan to send asylum seekers to Rwanda does not "stand the judgment of God," according to the archbishop of Canterbury.

In a scathing intervention, the head of the Church of England, Justin Welby, will use his Easter Sunday sermon to say that the principle of deporting asylum seekers 4,000 miles from where they sought sanctuary is akin to "subcontracting our responsibilities" and the "opposite of the nature of God".

Welby's intervention comes amid mounting questions over the legality of the plans, announced by home secretary Priti Patel in Kigali last week, that would see asylum seekers arriving in the UK given a one-way ticket to the autocratic central African country.

The government was facing fresh criticism last night after the Observer was told that unaccompanied children would also be among those "highly likely" to be sent to Rwanda.

Immigration experts say a "high proportion" of unaccompanied children who arrive in the UK on small boats are being classified as adults by Home Office officials. Refugee law specialist Daniel Sohege, who works for anti-child trafficking charity Love146 UK, said children as young as 15 had been assessed as aged 22 or 23.

"This means there's a big chance of sending children to Rwanda," he said. "And once there, they won't be able to have their age assessments reassessed or appealed."

The issue of age is critical in the evaluation of asylum cases because it influences how a person will be supported, their access to education, and even how their asylum application is processed.

The government's intention is to send all single men who arrive by boats or lorries to Rwanda, although many question whether the UK's first offshore asylum centre will even happen. The UN's refugee agency last night confirmed that its legal protection team were poring over the text of the Rwandan deal to assess its legality, although officials already believe the plan is unworkable. Others say the plans – which some Tory MPs have criticised already – will be challenged immediately in the courts, where the government is likely to be defeated.

Those sent to Rwanda have no prospect of the Home Office bringing them back to the UK, despite confused media reports claiming they will be held there only while their asylum claim is processed.

Provision for the government's offshore asylum plans are included in the nationality and borders bill, which has faced staunch opposition in the House of Lords.

Meanwhile, Enver Solomon, chief executive of the Refugee Council, has raised serious concerns that the deal with Rwanda does not offer specific detail about whether individuals removed to Africa will receive healthcare or financial support, or whether they would be able to work while awaiting the outcome of their asylum claim.

Solomon also said victims of torture and trafficking may well be among those removed from the UK to Rwanda instead of being referred to the Home Office framework for identifying potential victims of modern slavery. "We are alarmed about the fact there is likely to be a simplified screening process that will effectively mean they're going to be sending potential torture and trafficking victims who should instead be referred to the national referral mechanism."

Solomon added: "The deal reveals that the government is showing total disregard for the welfare and wellbeing of very vulnerable people. It is treating them as human cargo to be shipped to Rwanda and forgotten about."

Welby's intervention will be accompanied by criticism from the Archbishop of York, Stephen Cottrell, who will use his Easter Sunday address to say how distressing it was last week to "find that asylum seekers fleeing war, famine and oppression from deeply troubled parts of the world will not be treated with the dignity and compassion that is the right of every human being, and instead of being dealt with quickly and efficiently here on our soil will be shipped to Rwanda".

"We can do better than this," he will add.

Welby will contrast the weekend of Easter celebrations with his antipathy towards the government's Rwandan asylum plans.

"It is a season of life and hope, of repentance and renewal," he will say. "And this season is also why there are such serious ethical questions about sending asylum seekers overseas. The details are for politics. The principle must stand the judgment of God, and it cannot."

Elsewhere, anger over the manner in which the Home Office announced the Rwandan agreement continues to simmer. Amnesty International, which calls the plans "appalling," is among the organisations that were not consulted about or given prior notice of Thursday's announcement.

Instead the Home Office emailed such organisations after issuing a press release on the deal in which it offered a "quick call to discuss" what have been described as plans that may breach the Geneva conventions.

The Home Office said that the Rwanda scheme could proceed through existing immigration rules, but conceded that the borders bill would "remove barriers to creating offshoring … [though] these powers are not needed for the agreement with Rwanda".

The spokesperson added that people removed to Rwanda would have "support and care" including "safe and clean accommodation, food, healthcare and amenities", along with translators and "legal support to appeal decisions in Rwanda's courts".

They added: "If successful in being granted refugee status, people will be given full rights in Rwanda" and said it was inaccurate to suggest that unaccompanied asylum seeking children would be relocated to Rwanda.

The spokesperson said: "Rwanda is a fundamentally safe and secure country with a track record of supporting asylum seekers. Under this agreement, they will process claims in accordance with the UN refugee convention, national and international human rights laws."

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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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[Rwanda Forum] Re: Rwanda-Politique: Cas Tito Rutaremara

Triple i,
Ceci n'arrive pas souvent qu'un proverbe rwandais s'applique exactement sur celui ou à ceux dont il provient: Dans ce cas-ci: Umugani ngo: "Ubuze icyo agaya inka agira ati :Dore icyo gicebe cyayo!" se comprend bien quand il est appliqué au jugement d'un fils d'éleveurs nomades Tutsi comme le Triple i qui se cache sous le pseudo de Jerome Ndiho.


Le samedi 16 avril 2022, 15:00:02 UTC+1, Jerome Ndiho <jeronimo2408@yahoo.com> a écrit :


Tes textes sont ennuyeux; c'est difficile de mentir la conscience tranquille d'où tes écrits sont bourrés de fautes.


On Sat, Apr 16, 2022 at 8:00 AM, Nzi Nink
<nzinink@yahoo.com> wrote:
Hungry for Truth, Peace and Justice: Rwanda-Politique: Cas Tito Rutaremara

Rwanda-Politique: Cas Tito Rutaremara

Ou quand l'idéologue principal du FPR fait des révélations accablant son organisation croyant faire diversion comme toujours depuis 1990.


Par Emmanuel Neretse
Bruxelles, Belgique
Le 15 Avril, 2022

Tito Rutaremara, l'idéologue principal du FPR

Dans le cadre des célébrations du 28è anniversaire de l'assaut final du FPR pour s'emparer du pouvoir par les armes au Rwanda, l'idéologue principal de cette organisation politico-militaire et terroriste, à savoir Tito Rutaremara, a publié le 09 avril 2022 une série de 23 tweets dans lesquels transparaissent les mensonges, la propagande et les dénis qui caractérisent son organisation.

Nature et qualification du message véhiculé dans tous ses volets

        Déni et mensonges

En prétendant qu'au soir du 06 avril 1994, les dignitaires du FPR retranchés dans l'immeuble du Parlement rwandais, le CND, n'ont appris l'attentat contre l'avion présidentiel que par une sentinelle perchée sur le toit du CND qui aurait vu l'avion descendre en flammes, et qu'ensuite ils n'ont appris la mort du Président Habyarimana que par Radio Rwanda et la RTLM, non seulement Tito Rutaremara ment honteusement, mais aussi il s'enferme dans le déni.

La
vérité est que les missiles tirés sur l'avion présidentiel étaient sortis du CND même. Que l'officier dont il parle était un observateur avancé et guetteur qui est plutôt venu leur annoncer: "coup-but!" en même temps que Charles Kayonga l'annoncait à Mulindi par radio. C'est alors qu'ils se sont mis à danser et à fêter simultanément au CND, à Mulindi et à Kampala, avant que la Radio Rwanda et la RTLM n'annoncent la triste nouvelle à la population.

Le vieux
idéologue et extrémiste tutsi s'enferme dans le déni consistant à nier que c'est bien son FPR qui a commis ce crime odieux. Se faisant, il se ridiculise car plusieurs combattants du FPR ayant participé de près ou de loin à cette operation (pour l'acheminement des missiles d'Ouganda à Mulindi; de Mulindi au CND; pour la mise en batterie à Masaka, tireurs et pourvoyeurs, pour la sortie de batterie et l'exfiltration, etc.)  ont avoué, certains au risque de leur vie. Et même Paul Kagame lui-même dans la spontanéité de l'euphorie du crime bien accompli, l'a reconnu et s'en est vanté avant que ses maîtres qui l'en ont aidé et facilité la tâche ne lui tapent sur les doigts en lui faisant comprendre la gravité de ce crime dont ils étaient complices. Depuis lors, la consigne au FPR est de s'enfermer dans le déni, mais c'est oublier que toutes ces réactions à chaud ont été documentées et conservées pour une exploitation ultérieure quand les conditions géopolitiques seront favorables, car ce crime de guerre qui fut l'élément déclencheur de ce qui allait s'appellait "génocide" est imprescriptible.

        Propagande

 Dans ces tweets, l'idéologue du FPR Tito Rutaremara voulait répandre encore davantage la propagande du FPR au sujet de la période fatidique de 1993-1994 au Rwanda. Il voudrait faire admettre que les combattants du FPR qu'étaient les Inkotanyi étaient aimés et admirés par la population du Rwanda et spécialement de la Capitale Kigali qui se pressait pour venir les voir et les admirer au CND.  Avec un peu de cynisme il aurait pu ajouter que même le million de déplacés car chassés de leurs biens dans Byumba par les mêmes Inkotanyi, et qui croupissaient à Nyacyonga, faubourg de Kigali, venaient aussi les louer et les remercier pour les avoir chassés

Nous allons dans les lignes qui suivent dénoncer et démolir cette propagande grossière et de bas étage.

Preuves qui accablent l'idéologue du FPR dans chaque volet de son message

– Etat de déliquescence politique du pays après août 1993

Au delà de la propagande, en se vantant comme quoi les éléments du FPR ayant squatté le Parlement du Rwanda étaient très courtisés et que la population venait de toutes parts pour les voir, Tito Rutaremara révèle en réalité l'état de déliquescence politique et moral dans lequel le pays se trouvait après la signature de l'Accord d'Arusha en Août 1993. Les élites tutsi de l'intérieur qui avaient été choyés par le régime de Juvénal Habyarimana pouvaient s'en séparer sans transition et se retrouver maîtres du pays sous la houlette du FPR après la chute de Habyarimana. Ils allaient donc faire allégeance aux futurs nouveaux maîtres du pays qu'étaient les chefs du FPR retranchés au CND

Les nigauds hutu qui se disaient "de l'opposition" croyaient enfin saisir dans leurs mains l'arme pour abattre Habyarimana. A savoir le bras du FPR qui tenait la Kalashnikov. Pour ceux qui
s'étonnaient de cette alliance contre nature, ils rétorquaient qu'ils sauront se débarrasser aussi du FPR le moment venu. On connaît par la suite qui s'est débarrassé de qui! Ils faisaient donc la queue au portail du CND pour tenter d'avoir la faveur d'être connu de visu par les chefs du FPR, et désormais futurs maîtres du Rwanda.

– Discours de la Première Ministre

Tito Rutaremara évoque dans ses tweets le cas de la Première Ministre Agathe Uwilingiyimana qui a été tuée au matin du 07 avril 1994. L'idéologue du FPR et propagandiste Rutaremara prétend que c'était pour l'empêcher de faire passer un message à la Radio, message dans lequel elle devait annoncer les décisions prises à la situation que vivait le pays depuis le 06 avril au soir. Mais Tito Rutaremara omet de dire qu'au soir du 06 avril 1994, dès que la mort du Président Habyarimana fut confirmée offficiellement, les paracommandos du contingent belge de la MINUAR se sont précipités chez elle avec entre autre pour mission de l'escorter pour aller prononcer un discours préparé en avance et avalisé par le Général Dallaire. Tito Rutaremara sait ou feint d'ignorer que le texte de ce discours préparé d'avance mais qu'elle devait antidater, fut retrouvé la nuit même dans le salon de Madame la Première Ministre Agathe où elle était entrain de le relire en présence de son conseiller (Magorwa) et de son mari. Autre secret de Polichinelle que le vieux Rutaremara croit garder pour lui seul, c'est que la section des paracommandos belge envoyée chez la PM Agathe rentrait d'une "mission" au Parc National de l'Akagera au Mutara où elle avait passé la journée. Mais curieusement cette mission était inconnue de leur Commandant de bataillon et même du Commandant du Secteur Kigali de la MINUAR lui aussi belge, alors que tout mouvement ou activité militaire dans Kigali devait lui être signalé. Et comme par hasard, cette section de paracommandos belges à bord de trois jeeps sous le commandement du Lt Lotin, en passant près de la colline de Masaka à l'allée (la matinée) comme au retour (le soir), elle précédait les éléments du FPR sortant ou rentrant au CND à bord d'une même camionnette.

– Aveux du Général Dallaire concernant les Officiers FAR dits "modérés" et le FPR

L'on sait que Tito Rutaremara même vieux et idéologue du FPR, une organisation née et venue d'Ouganda, reste francophone pour avoir fréquenté le Collège Saint André de Nyamirambo dans les années 1957-59 et surtout pour avoir fait quelques années d'études en France, il peut lire et comprendre ce qu'a écrit leur ami, protecteur et complice, le Général canadien Roméo Dallaire dans son livre: Roméo Dallaire.  J'ai serré la main du diable. Lafaillite de l'humanitaire au Rwanda. Montréal, Editions Libre Expression, 2000, aux pages: 96, 100, 106 et 291.

Il avoue clairement qu'à l'annonce de la mort du Président Habyarimana il pensait enfin que c'étaient des officiers "modérés" des FAR qui allaient prendre les choses en mains de connivence avec ceux du FPR ce à quoi il avait contribué pour les mettre en contact. C'est ce sentiment qui l'habitait quand au matin du 07 avril 1994, il fut convié à assister à la reunion des officiers supérieurs des FAR à l'ESM. Il dit qu'il a failli s'évanouir en constatant que ce n'était pas un de ses officiers "modérés" qui présidait la réunion mais le Colonel (er) Théoneste Bagosora, Directeur de Cabinet au Ministère de la Défense, au nom de son Ministre absent du pays.

En clair, il dit que le coup du 06 avril 1994 dont il
était au courant et chargé de gérer les suites même ayant réussi, commençait à avoir des râtés car du côté des FAR ce ne sont pas ses officiers "modérés" qui étaient aux commandes. Dans d'autres occasions ou en aparté, le Général Dallaire a révélé les noms de ces officiers des FAR "modérés" sur lesquells il comptait pour faire alliance avec ceux du FPR afin de prendre le pouvooir après l'assassinat du Président Habyarimana. Nous ne les citeront pas mais ils se reconnaîtront car curieusement ils sont presque tous encore en vie.

     Une instance non encore mise en place en avril 1994: le Haut Commandement intégré des deux armées

Dans ses divagations sur Tweeter, le vieux idéologue et extrémiste tutsi Tito Rutaremara croît berner l'opinion en racontant que le 06 avril 1994 il y avait un organe prévu par les Accords d'Arusha qui devait diriger le pays après l'assassinat du Président Habyarimana. Il pousse la mauvaise foi en affirmant que cet organe s'appellait "Haaut Commandement intégré" comprenant les officiers des FAR et du FPR à parts égales. Or même si cet organe était bien prévu dans les Accords d'Arusha spécialement dans le Protocole sur l'intégration des deux armées, il n'avait pas encore été mis en place en avril 1994. En effet, toutes les tentatives pour le mettre en place étaient vouées à l'échec car le FPR refusait obstinément de fournir les noms des officiers de ses rangs qui en feraient partie. Et ceci au moment où les FAR avaient rendu public les noms de ses officiers. Ce qui a permi au FPR et aux pseudo-politiciens de l'opposition alliés à lui de scruter à la loupe la liste de ces officiers pour qu'au moment de l'installation de ce Haut Commandement, ils en refusent et en écartent les officiers des FAR jugés "pas sûrs" ou "proches de Habyarimana".

Comment alors le vieux Tito Rutaremara peut-il
prétendre que le 07 avril 1994 c'est cet organe prévu dans les Accords d'Arusha qui devait prendre les rênes du pays alors qu'il n'existait pas encore? C'est comme s'il disait qu'en avril 1994 il y avait: un Gouvernement de Transition à Base Elargie au FPR (GTBE), une Assemblée Nationale de transition comprenant les députés du FPR, etc. tout simplement parce que ces instances étaient prévues dans les Accords d'Arusha! Pourquoi ce qu'il ne peut pas oser affirmer concernant les organes politiques au risque de se ridiculiser, il l'affirme concernant un organe militaire prévu par les mêmes accords mais pas encore mis en place?

– Contacts avec les officiers FAR après le 06 avril 1994

Le Général canadien Roméo Dallaire qui avait une "mission dans la mission" en venant au Rwanda dans le cadre de la MINUAR, révèle aussi qu'il avait des contats avec les officiers des FAR. Ce qui est normal et compréhensible tant que ces contacts se font dans un cadre formel fixé conformement au mandat de la force des Nations Unies envoyée dans un pays quelconque. Mais le zèle (et peut-être le trop bavard après sa mission au Rwanda) a avoué avoir eu des contacts dans un cadre informel avec des officiers des FAR bien identifiés et qu'il devait mettre en contact avec le FPR en dehors de la hiérarchie. Il dit même qu'après la prise du pouvoir par le FPR en juillet 1994, il s'est employé à rechercher ses officiers des FAR "modérés" pour qu'ils viennent s'intégrer dans l'Armée du FPR-Inkotanyi qui venait de gagner la guerre. La moisson fut satisfaisante et il s'en vante. Il le dit dans son livre: "Roméo Dallaire.  J'ai serré la main du diable. Lafaillite de l'humanitaire au Rwanda. Montréal, Editions Libre Expression, 2000", aux pages: 96, 100, 106, 291, 308. 327,497 et 575. Si le vieux extrémiste tutsi Tito Rutaremara avait pris la peine de lire le livre de Dallaire, il s'aurait gardé de contredire et donc de ridiculiser cet officier canadien qui était spécialement venu en 1993 au Rwanda pour installer les Inkotanyi au pouvoir dans ce pays à conquérir militairement.

Conclusion

Le vieux idéologue et extrémiste tutsi Tito Rutaremara se trompe de guerre et d'objectif. Son organisation politico-militaire et terroriste qu'est le FPR a certes gagné la guerre des armes en 1994. Il a gagné la guerre de désinformation en transformant la catastrophe qu'il a lui-même déclenchée le 06 avril 1994 en un outil qui lui assure l'impunité pour ses crimes.  Mais aujourd'hui près de 30 ans plus tard, il s'engage dans la guerre de falcification et de réécriture de l'Histoire non seulement du Rwanda mais aussi de toute la région. Nous pouvons lui dire, les yeux dans les yeux, que cette guerre il ne la gagnera pas et même s'il aurait l'impression de l'avoir gagné à un moment donné, qu'il sache que le temps de l'Histoire n'est pas le même que celui d'un régime politique et encore moins d'un individu. Croire que trente petites années et au 21è siecle suffisent pour réécrire l'Histoire d'un peuple et d'un pays comme le Rwanda, c'est ignorer que même avant l'apparition de l'écriture, des vestiges témoignant de la vraie histoire ont toujours subsisté. Que tous les Inkotanyi et en tête Tito Rutaremara se le disent!

posted by Mamadou Kouyate @ 9:30 PM



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"Hate Cannot Drive Out Hate. Only Love Can Do That", Dr. Martin Luther King.
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