On Apr 20, 2021, at 9:50 AM, Nikozitambirwa <nikozitambirwa.81@gmail.com> wrote:
--Le maréchal Idriss Déby Itno est mort au front. Il avait 68 ans.Son fils, le général Mahamat Idriss Déby Itno (37) le remplace.Ibindi ubundi.Le maréchal Idriss Déby Itno(18.06.1952 - 20.06.2021)Idriss Déby Itno © AFPLe président tchadien Déby est mort de blessures reçues au frontLe président tchadien Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, est décédé ce mardi 20 avril 2021 des suites de blessures reçues alors qu'il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end, a annoncé le porte-parole sur la télévision d'Etat.Le maréchal Idriss Déby Itno (18.06.1952 - 20.06.2021)
Le président tchadien Déby est mort de blessures reçues au front
Rédaction
Le président tchadien Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, est décédé mardi des suites de blessures reçue...
Rédaction 20-04-21, 12:45 Dernière mise à jour: 13:32 Source: AFP"Le président de la république, chef de l'Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l'intégrité territoriale sur le champ de bataille. C'est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad", a annoncé le porte-parole de l'armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l'antenne de TV Tchad.Un conseil militaire dirigé par son fils le remplaceUn de ses fils, général quatre étoiles à 37 ans et commandant de la garde présidentielle, Mahamat Idriss Déby Itno, dirige un conseil militaire chargé de remplacer le président tchadien Idriss Déby Itno décédé ce mardi 20 avril 2021, a annoncé l'armée à la radio d'Etat."Un conseil militaire a été en mis en place dirigé par son fils, le général Mahamat Idriss Déby Itno", a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l'antenne de la Radio nationale, peu de temps après qu'il eut annoncé la mort du chef de l'Etat - à peine réélu - dans des combats contre les rebelles dans le nord. "Le conseil s'est aussitôt réuni et a promulgué la charte de transition", a-t-il ajouté.Mahamat Idriss Déby https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahamat_Idriss_D%C3%A9by
Mahamat Idriss Déby Fonctions Président du Conseil militaire de transition de la République du Tchad En fonction depuis le 20 avril 2021
(moins d'un jour)Prédécesseur Idriss Déby (président de la République) Biographie Nom de naissance Mahamat Idriss Déby Date de naissance 1983 ou 1984 Date de décès 20 avril 2021 source France 24 Nationalité Tchadienne Parti politique MPS Père Idriss Déby Fratrie Brahim Déby
Zakaria DebyProfession Officier Religion Islam Chefs d'État tchadiens Mahamat Idriss Déby Itno, né en 1983 ou 1984[1], est un officier et homme d'État tchadien, président du Conseil militaire de transition depuis le 20 avril 2021, date de la mort de son père, le président Idriss Déby.
Biographie
Élevé par la mère d'Idriss Déby, il a pour cette raison comme surnom « Mahamat Kaka » (kaka signifiant « grand-mère » en arabe tchadien)[2].
Le jeune homme a ensuite suivi les cours du Groupement des écoles militaires interarmées du Tchad puis a fait un bref passage au lycée militaire d'Aix-en-Provence. Dès son retour au pays, son père le verse dans la Direction générale de service de sécurité des institutions de l'État (DGSSIE), la garde prétorienne du régime[2].
En mai 2009, il participe à la bataille victorieuse d'Am-Dam contre une coalition rebelle menée par Timan Erdimi, dans l'est du Tchad[2].
Dès 2010, il reçoit au sein de la DGSSIE le commandement de l'escadron blindé et des gardes du corps. En 2012, il est ensuite nommé à la tête du groupement numéro 1 de la DGSSIE (sur trois groupements), chargée de la sécurité du palais présidentiel[3].
En 2013, il est nommé au poste de commandant en second des Forces armées tchadiennes en intervention au Mali (Fatim), dans le nord du Mali, sous les ordres du général Oumar Bikomo, mais en serait le chef officieux[2].
Le 20 avril 2021, à la mort de son père Idriss Déby, il prend la tête d'un conseil militaire de transition en vue de préparer la succession de la présidence de la République tchadienne.
Notes et références
- ↑ "Son fils, 37 ans, prend l'intérim" [archive], https://www.24heures.ch/le-president-tchadien-idriss-deby-est-mort-de-blessures-recues-au-front-781379654367 [archive], 20 avril 2021
- ↑ Revenir plus haut en : a b c et d Christophe Boisbouvier, « Armée tchadienne : Mahamat Idriss Déby Itno, un monsieur très discret », Jeune Afrique, 14 février 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 8 mai 2018).
- ↑ « Tchad : La DGSSIE est sur le point de s'exploser… » [archive], sur http://tchadhanana.info/ [archive], 11 décembre 2012 (consulté le 9 mai 2018).
Le maréchal Idriss Déby Itno(18.06.1952 - 20.06.2021)https://fr.wikipedia.org/wiki/Idriss_D%C3%A9byIdriss Déby[2] (arabe tchadien : إدريس ديبي), né le 18 juin 1952 à Berdoba[3] (au sud-est de Fada) et mort le 20 avril 2021 au nord du pays, est un officier et homme d'État tchadien, président de la République du 4 décembre 1990 jusqu'à sa mort le lendemain de sa réélection présidentielle, le 20 avril 2021.
Le 2 décembre 1990, avec l'appui de la France, il chasse du pouvoir Hissène Habré et le remplace le 4 décembre avec le titre de président du Conseil d'État. Il est ensuite désigné président de la République du Tchad le 28 février 1991 après l'adoption de la Charte nationale. Il remporte les élections présidentielles de 1996, 2001, 2006, 2011, 2016 et 2021. Le 30 janvier 2016 il est élu président de l'Union africaine pour un mandat d'un an. Il meurt au front face à une rébellion armée venue de Libye. Son fils mahamat idriss déby prend la tête de la Présidence Conseil militaire de transition le même jour.
Jeunesse et origines
Famille et études
Musulman, fils d'un berger pauvre du clan bideyat faisant partie du groupe ethnique zaghawa que l'on trouve des deux côtés de la frontière tchado-soudanaise[4],[5]. Les Zaghawas sont proches du peuple Toubou.
Après avoir passé son baccalauréat, il entre à l'école d'officiers de N'Djaména puis obtient en 1976 une licence de pilote professionnel en France (spécialité transport des troupes[3])[6],[7],[4] à l'Institut aéronautique Amaury de la Grange[1].
Déby soutient le président Félix Malloum jusqu'à sa chute en 1979 et ce dernier garde son soutien jusqu'à sa mort[8].
Ascension en politique
Aux côtés d'Hissène Habré
De retour au Tchad en 1979, il collabore avec Hissène Habré, entré en rébellion en mars 1980 contre Goukouni Oueddei après l'éclatement du Gouvernement d'Union nationale de transition (GUNT) formé cinq mois plus tôt[4],[8]. Habré nomme alors Déby comme commandant en chef des Forces armées du nord (FAN)[9],[10].Le 7 juin 1982, Habré rentre dans la capitale N'Djaména avec Déby à ses côtés, poussant le président Goukouni Oueddei à s'exiler en Algérie. Promu colonel[11],[3], Déby devient chef des armées adjoint en 1983[8]. Il se rend en France en 1985 où il suit les cours de l'École de guerre inter-armées[11],[3],[8]. De retour au Tchad en 1986, il est nommé conseiller d'Habré pour la défense et la sécurité[11],[3].
Tentative de coup d'État
À la fin des années 1980, les relations entre Idriss Déby et Habré se détériorent. Un de ses cousins, Hassan Djamous, le remplace au poste de commandant en chef tandis qu'un autre de ses cousins, Ibrahim Mahamat Itno, devient ministre de l'Intérieur.[12] La police politique d'Habré persécute et exécute les Zaghawas[8].
Après une tentative de coup d'État le 1er avril 1989, les trois hommes (Idriss Déby et ses deux cousins) prennent la fuite[4]. Tandis que le colonel Hassan Djamous est blessé et capturé par les hommes de Hissène Habré[13], et son cousin Ibrahim Mahamat Itno tué, Idriss Déby réussit à gagner le Soudan puis la Libye où il obtient l'aide du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi contre la promesse de libérer les prisonniers de guerre libyens détenus au Tchad. Déby retourne au Soudan où il crée, en mars 1990, le mouvement rebelle du Mouvement patriotique du Salut (MPS)[8].
Prise de pouvoir en 1990
Le 1er décembre 1990, avec l'aide des services de renseignement français et le soutien de la Libye et du Soudan[14],[4],[8], ses forces s'emparent de N'Djaména et chassent Habré, qui se réfugie au Sénégal[15],[16]. Déby est alors porté à la présidence du Conseil d'État dès le 4 décembre[17],[14], puis désigné président de la République par son mouvement, alors transformé en parti politique. De son côté, Habré sera ensuite poursuivi par un tribunal international pour crime contre l'humanité pour les exactions commises durant son règne au Tchad[18],[19]
20.04.202120.04.2021Abatabizi bicwa no kutabimenya.Nikozitambirwa
Rwandanet
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