Mon Cher Rugura,
Merci de ta réaction. Sans que vous soyiez Makuza ( Anastase le noble et respectable mais père du râté et méprisable Bernard qui renie son paternel), je n'ai rien à ajouter sauf ceci:
Dans la conquête du pouvoir politique comme dans toute entreprise humaine, l'adage qui dit que: " Chaque chose en son temps reste valable". Plus particulièrement dans la lutte politique Le problème est de savoir quelle chose (Coup d'Etat militaire, Révolution de couleurs, Conquête militaire par un groupe armé venu ou basé à l'extérieur, Elections démocratiques) il faudrait faire et à quel moment. Rares sont ceux qui arrivent à mettre en harmonie ces deux données: telle chose en son bon moment comme les Iny-Inkotanyi l'ont réussi en 1990-1994 et dans le cas d'espèce la Conquête militaire par une soi-disante rebellion. Passé ce moment ( par ex. 20 ans plus tard) les Inkotanyi seraient simplement considérés comme de vulgaires " terroristes"' et traités comme tels.
Et même quand l'action est menée au bon moment d'autres facteurs peuvent en influencer l'issue. Dans les Ecoles de Guerre quand les professeurs de Tactique Générale et de Stratégie jugeaient que les officiers en formation avaient acquis toutes les connaissances et les moyens intellectuels pour devenir de Grands Chefs militaires, ce à quoi ils étaient destinés, ils leur prodiguaient le dernier conseil en le formulant comme suit;
Au champ de bataille tout Commandant en chef doit toujours avoir à l'esprit qu'il existe DEUX généraux qui vont intervenir des deux côtés des belligérants et sur lesquels les Commandants en chefs qui se font face n'auront aucune emprise , ou ne sauront pas s'ils interviennent en leur faveur ou pas et inversement. C'est seulement après coup( après la bataille ou généralement à la fin de la guerre ) que l'on se rendra comme que tel Général parmi ces deux, ou les deux à la fois, est intervenu en faveur ou en défaveur de tel ou tel belligérant.
Alors apres avoir prévenu que ces généraux étaient bien connus et partout dans le monde, le Professeur donnait les noms de ces Généraux en question : il s'agit du Général Chance et du Général Impondérable! Et il ajoutait: vous aurez beau élaborer de bons plans , de les faire bien exécuter... mais si le Général Chance n'est pas avec vous à ce moment, vos plans pourraient foirer. Tout comme le Général Impondérable peut faire gagner ou perdre la guerre ou une bataille.
Ceci in fine était destiné à inviter à modérer les ardeurs quand on célèbre les héros qui auraient gagné une bataille ou la guerre ou quand on vilipende les perdants. On devrait un peu tenir aussi compte qu'ils avaient affaire avec les Généraux Chance et Impondérable auxquels ils n'avaient pas d'emprise contrairement aux autres généraux sous leurs ordres directs.
Ibindi ubundi.
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