[Rwanda Forum] Pour un sursaut national contre le dépeuplement-repeuplement du Rwanda – Echos d'Afrique



Pour un sursaut national contre le dépeuplement-repeuplement du Rwanda – Echos d'Afrique

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Pour un sursaut national contre le dépeuplement-repeuplement du Rwanda

Echos d'Afrique

POUR UN SURSAUT NATIONALCONTRE LE DEPEUPLEMENT-REPEUPLEMENT DU RWANDA.

Message au Peuple rwandais, aux Peuples de la Région des Grands Lacs d'Afrique, aux Pays et Organismes acquis à la cause des millions de Rwandais opprimés et ostracisés depuis 30 ans.

 

Alerte !

Le Rwanda, la terre de nos ancêtres, a été vendu aux enchères !  Pour preuve et comme exemple, l'accord du 28 mai 2020 entre les Etats-Unis d'Amérique et le Rwanda1 qui cède le pays des Mille collines à un État tiers sans aucune autre forme de considération, rien que les signatures des deux fonctionnaires des Gouvernements concernés. Plus récents, les accords entre le Gouvernement Britannique et le Rwanda2 concernant l'expulsion des ''demandeurs d'asile non désirés'' vers notre pays, le Rwanda, devenu la poubelle des Pays riches. Le programme de dépeuplement-repeuplement du Rwanda et de la Région des Grands Lacs Africains, concocté depuis des années, est en cours d'exécution depuis 1990 !

Bientôt, les survivants vont se réveiller étant étrangers dans le pays de nos aïeux. Nous avons des exemples – aujourd'hui choquants – du sort des Indiens d'Amérique, des Aborigènes d'Australie3, des autochtones de Polynésie, etc.

1. Les stratagèmes du FPR de recréer le Rwanda

1.1. Des guerres ! Il s'agit des catastrophes provoquées qui déciment les populations4 et font fuir en masse voire en millions les rescapés pour être des déplacés dans leur propre pays ou des exilés condamnés à l'errance sans que personne ne s'en émeuve.

Avec les guerres en effet, c'est aussi la destruction des infrastructures et la généralisation de la misère ainsi que les maladies et les épidémies qui accentuent la morbidité et la mortalité des populations déboussolées. Cette stratégie de la violence armée qui sème le chaos, l'horreur et la désolation en Afrique noire, impacte de manière significative l'évolution sociodémographique des zones sinistrées⁵_.

Les méthodes qu'on aurait cru disparues à la lumière de la promotion universelle des DROITS DE LA PERSONNE ont réapparu dans la Région : la barbarie, la terreur, la cruauté, le sadisme, la destruction des personnes et de leurs biens sont autant de moyens qui désorientent le destin des peuples.

Pourtant, les violeurs des droits de la personne, du droit international humanitaire et des conventions internationales les plus nobles sont les mêmes depuis plusieurs décennies et jouissent de l'impunité totale. Ce n'est pas gratuit si le Monde dit ''civilisé'' leur déroule encore le tapis rouge et vante cyniquement ''leurs succès'' !

1.2. Les réfugiés : Il s'agit de la stratégie d'éparpiller les populations apeurées et démunies de tout vers toutes les directions imaginables et inimaginables.

La stratégie de disperser les peuples de la Région des Grands Lacs  Africains en général et la population du Rwanda en particulier, vers tous les pays du monde est un indice de mauvais augure pour les populations concernées qui fuient leurs pays pour survivre – les plus chanceux dans les pays dit ''riches'' – mais parfois dans l'humiliation abjecte.

A ce sujet, il importe de rappeler qu'il a déjà été prouvé que le mouvement migratoire vers les pays riches profite plus aux pays d'accueil qu'aux pays d'origine. Non seulement, il est question du pillage des populations actives en âge de créer de la richesse dans leurs pays d'origine, mais surtout il s'agit d'une main d'œuvre bon marché pour les pays occidentaux comme ce fut le cas pendant la traite négrière qui sévit entre le 16^ème et le 19^ème siècle et qui contribua énormément à l'essor économique de l'Occident et, par conséquent, à l'appauvrissement endémique de l'Afrique sub-saharienne.

Lorsque la guerre horrible du Rwanda a éclaté en 1990, suivie de la prise du pouvoir en 1994 par le FPR⁶ – bien soutenu par l'Occident – des millions de Rwandais sont morts, d'autres ont fui vers l'étranger. Comme par magie, des populations en majorité rwandophones (d'origine rwandaise ou non) sont rentrées par centaines de milliers pour occuper les biens et les terres des anciens propriétaires ''disparus'' ou exilés. Dans la suite, ce fut le programme d'accueillir en masse des ''réfugiés'' venant d'ailleurs (Libye, Israël, le sinistre projet Grande Bretagne/Rwanda, etc. Voir note 2). Ce sont autant de stratégies pour occuper l'espace abandonné par les autochtones et modifier par conséquent la configuration démographique de la Région afin de piller sans encombre les ressources naturelles dont regorgent les territoires convoités.

Aujourd'hui, l'on peut constater au Rwanda la création progressive de deux groupes sociaux bien distincts : le menu peuple (numériquement très majoritaire) et une élite économico-financière composée naturellement de quelques membres du Tutsi International Power (TIP)7 et des étrangers de la mafia… Ainsi, cette oligarchie sélectionnée participe à l'édification d'un apartheid (développement séparé) bien structuré. Ils ont leurs zones d'habitation, leur style de vie ; ils se reconnaissent et sont reconnaissables.

1.3. La paupérisation de la masse populaire : Le Rwanda est un petit pays (26 338 km² avec une densité de presque 500 habitants/km²) et une population à plus de 90% rurale⁸_. La paupérisation programmée consiste à :

– Obliger la population à changer brusquement le mode d'habitat dispersé sur les lopins de terres familiales pour un mode regroupé sur des sites de regroupement improvisés, sans moyens appropriés pour les familles, sans infrastructures socio-économiques, etc.

– Des expropriations sauvages sans indemnisation, sans accompagnement, visant à déraciner les populations et déstabiliser irrémédiablement les familles autrefois autonomes ;

– L'exigence de la monoculture qui élimine la diversification des cultures et crée des famines programmées ou provoquées surtout quand les aléas climatiques ou les destructions intentionnelles des cultures vivrières viennent s'y ajouter.

1.4. Le programme de stérilisation de masse (des hommes⁹ et des femmes).

Le Rwanda ayant été le pays où la croissance démographique était la plus forte de l'Afrique sub-saharienne, depuis 2008 c'est le recours à la contraception de masse, parfois imposée, au besoin en passant par la vaccination. C'est dans ce contexte que le Rwanda est devenu aujourd'hui un véritable champ d'expérimentations pharmaceutiques pour les multinationales et le grand marché du commerce des organes humains prélevés sur des personnes enlevées ou portées disparues, des ''vagabonds'' (SDF) kidnappés, des prisonniers, des soldats ramassés sur le champ de bataille, etc.

Ce programme criminel est complété par l'enfermement massif des hommes valides dans des prisons mouroirs officielles et/ou clandestines. Les hommes sont ramassés par milliers, avec ou sans actes d'accusation et enfermés pour une durée indéterminée afin de les isoler de leurs familles et laisser les femmes et leur progéniture à leur triste sort. Sur une population estimée à environ 13 millions en effet, le Rwanda compte, au 12 février 2024, plus de 87.621 prisonniers officiels. Ainsi, en 2023, le Rwanda était classé au 2^ème rang comme le pays le plus carcéral au monde après le Salvador¹⁰_.

1.5. Le chambardement toponymique du Rwanda : La carte administrative du Rwanda a été modifiée dès la prise du pouvoir par le FPR en 1994¹¹_. L'objectif est de créer un nouvel Etat avec une population nouvelle et un nouveau système de gouvernement. L'histoire du pays est chamboulée et interprétée selon le bon vouloir de la classe dirigeante.

Le changement toponymique des territoires s'accompagne par la destruction méthodique et systématique d'archives administratives de tous les services publics (Préfectures, Communes, Hôpitaux…) et privés (Paroisses et couvents). Les personnes sont désorientées, les statistiques faussées, et la situation géographique des massacres et des exactions est modifiée pour brouiller les enquêtes potentielles¹²! Ainsi, les survivants ne pourront rien réclamer parce que désormais ils se retrouvent sur un nouveau territoire géré par des étrangers « parachutés » qui ne répondent qu'aux ordres venus d'en-haut.

1.6. Le remplacement brutal de la langue officielle, le Français¹³, par l'Anglais.

Le Français a été vite banni dans le nouveau Rwanda parce qu'il servait de moyen de communication pour l'élite ''déchue'' en laquelle le peuple se reconnaissait. L'Anglais a été brutalement imposé sans transition, sans professeurs dans les écoles, etc. Seule une infime minorité uniquement (pas même 1% de la population) savait à peine parler cette nouvelle langue. Ceux qui parlaient le Français et le Kinyarwanda sont devenus analphabètes dans leur propre pays. C'est toute la culture et l'accès à la culture qui sont modifiés. Une nouvelle génération mi-analphabète est en train de naître et se débrouiller dans une cacophonie bien orchestrée. Le menu peuple (Hutu, Tutsi et Twa confondus) est écarté de la culture et du savoir tandis que la future élite a ses écoles, des structures d'orientation et d'encadrement réservées.

2. Un sursaut national contre le dépeuplement-repeuplement du Rwanda !

Le peuple rwandais de l'intérieur et de l'extérieur uni, est appelé à prendre ses responsabilités devant l'histoire. C'est à lui de faire barrière, de décourager ou même de mettre fin à ce crime contre l'humanité qui est en cours d'exécution au Rwanda.

Nous, membres des partis politiques, membres de la Société civile, membres des forces vives pour le droit à la vie et à la patrie, tous unis, lançons cet appel :

RWANDAISES, RWANDAIS,

2.1. Soyons unis et libérons-nous des catégories qui nous divisent et nous rendent vulnérables vis-à-vis de nos oppresseurs de tous bords. Ensemble, faisons un sursaut héroïque pour dépasser les catégories socio-politiques que la formation transfrontalière FPR a exacerbées et exploite cyniquement. Notre objectif commun est d'unir nos énergies pour éliminer les écueils ayant entrainé l'effondrement de notre Etat-Nation et laissé l'épouvantail ''Rwanda'' géré par le FPR ; le Rwanda devenu une menace pour la paix dans toute l'Afrique Sub-Saharienne.

2.2. Où que nous soyons, unissons-nous autour du projet éminemment supérieur de libération de notre Pays pour y établir la paix et la justice pour tous, afin d'entrer ensemble dans l'ère d'un développement durablement intégral, dans une Région stabilisée et habitable pour tous.

2.3. Prenons notre destin en main et entrons, les yeux bien ouverts, dans les projets honorables de notre chère patrie. Soyons prêts à barrer le chemin au mensonge, à la manipulation, à la dissimulation, à la corruption et à la terreur, armes redoutables de la formation transfrontalière FPR. Le temps est venu pour refuser de rester dirigés par les femmes et les hommes qui ont décimé des millions d'êtres humains et continuent à sévir contre le peuple rwandais, sans épargner les peuples voisins.

3. Aux Etats et Organisations amis du peuple rwandais, en particulier les Etats et Organismes qui se sont impliqués, d'une façon ou d'une autre, dans la tragédie rwandaise, nous leur adressons nos encouragements les plus vives pour :

3.1. Se désolidariser du régime criminel, raciste et hégémonique de Kigali. En effet, continuer à soutenir le Régime FPR ternit honteusement l'image respectable que le Peuple rwandais avait pour les Peuples et Organisations amis concernés.

3.2. Mettre en place des mesures visant à mettre hors d'état de nuire l'organisation FPR, une formation politico-militaire transfrontalière, extrémiste et raciste. Pour cela, il faut notamment :

3.2.1. Envisager un embargo sur les armes, un embargo économique et diplomatique contre le Rwanda.

3.2.2. Cesser de diaboliser ou de dénigrer les forces populaires de résistance, sujets à l'extermination – avec leurs peuples – par le FPR. Par conséquent, cesser aussi de participer au jeu funeste du FPR qui consiste à exterminer ou à neutraliser l'élite hutu et tutsi qui résiste à son plan macabre.

3.2.3. Sortir de leurs cachettes tous les rapports incriminant le régime actuel au Rwanda, rapports qui, jusqu'à présent, sont sous embargo¹⁴ à cause du soutien que certains États et Organisations accordent encore au Régime FPR au Rwanda.

3.2.4. Mettre en place, sans tergiversation, un tribunal pénal international pour juger les responsables des crimes commis depuis 1990, au Rwanda et dans la Région des Grands Lacs Africains. Pour retrouver une Région pacifiée et intégrée dans le processus de développement socio-économique global, la justice doit être rendue, sans discrimination aucune, à toutes les victimes de tous les crimes. Comment peut-on comprendre que Monsieur Paul KAGAME¹⁵, le plus grand criminel au monde du 20^ème et du 21^ème siècle, soit encore en liberté aujourd'hui ?

3.2.5. Obliger le régime FPR à restituer toutes les richesses de la République Démocratique du Congo (RDC) pillées depuis 1996.

3.2.6. Soutenir sans ambages les initiatives constructives pour le remplacement à Kigali du régime FPR au pouvoir depuis plus de 30 ans, régime militariste qui a plongé le Pays et la Région toute entière dans une crise multidimensionnelle innommable.

Le peuple rwandais uni et soutenu par les Peuples et Organisations amis, se bat pour un régime démocratique entre les mains de ses filles et fils, capables de le conduire sur les chemins de la paix, de la prospérité et du bon voisinage dans la Région des Grands Lacs Africains ; dans un monde libre et prospère.

Fait à Paris, le 15 août 2024.

 

Les Signataires :

1. FORMATION POLITIQUE :
2. Gouvernement Rwandais en Exil (GREX), Padiri Thomas NAHIMANA.

1. ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE :
2. Abigenga Bishyize Hamwe – Humans Libres Solidaires (ABH-HLS), M. Simon Pierre MUTABAZI.
3. Fondation Général Kabiligi – Umuhuza (FGK – Umuhuza) : Mme Oliva MURENZI.
4. International Association for Peace and Development (IAPDA), M. Jean Vivien HABYALIMANA.
5. Pro-Justitia Rwanda, M. Jean Damascène RUGOMBOKA.

1. PERSONNALITES RESSOURCES :
2. Pierre Célestin BAKUNDICYICARO, Enseignant – Chercheur.
3. Innocent BIRUKA, Juriste.
4. Emmanuel MWISENEZA.
5. Michel NIYIBIZI, Professeur à la retraite.
6. Dr Fulgence RUBAYIZA, Médecin.
7. Abbé Fortunatus RUDAKEMWA, Expert de l'Histoire du Rwanda.

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1 Lire : AGREEMENT BETWEEN THE GOVERNMENT OF THE UNITED STATES OF AMERICA AND THE GOVERNMENT OF THE REPUBLIC OF RWANDA REGARDING THE STATUS OF UNITED STATES FORCES IN THE REPUBLIC OF RWANDA – Signed at Kigali May 28, 2020,  : https://www.state.gov/rwanda-20-528

2Voir :https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/22/expulsion-de-migrants-au-rwanda-londres-se-dit-pret-a-appliquer-son-projet-de-loi-debattu-lundi-quoi-qu-il-arrive_6229201_3210.html; https://www.echosdafrique.com/20240125-great-britain-rwanda-what-if-the-trade-in-asylum-seekers-in-great-britain-hid-well-organized-international-crime;

3 La colonisation de l'Australie a commencé en 1788 par l'ouverture d'une prison de haute sécurité pour les criminels que la Couronne Britannique voulait éloigner de son territoire. Ce sont ces criminels qui sont devenus le symbole de la ''civilisation britannique'' sur le continent australien et sur les îles environnantes ! Ce qu'ils ont fait des peuples autochtones, c'est ce qui attend les peuples de l'Afrique des Grands Lacs.

Cfr : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Australie

4 Plus de 12 millions de morts dans la Régions des Grands Lacs Africains dont au moins 3 millions de morts au Rwanda (voir différents rapports des Instances onusiennes et des différents défenseurs des Droits de l'Homme).

5 Rwamucyo E, Niyibizi S., L'impact sociodémographique des conflits armés, In Imbonezamuryango. 1993 Apr; p. :27-30.

6 FPR : Front Patriotique Rwandais, une organisation politico-militaire transfrontalière, dominée par une infime minorité de Tutsi ayant évolué essentiellement en Ouganda et au Burundi.

7 Tutsi International POWER est un système dans lequel tout TUTSI ou membre des groupes sociaux apparentés (Banyamulenge, Hima, Massaïs, Peuls, etc.), rwandophone ou non, est considéré comme RWANDAIS avec, dans le système FPR, des privilèges associés.

8 Les données statistiques de 2018 sur le Rwanda indiquent que l'indice de fécondité est de presque 4 enfants par femme ; ce qui induit une évolution de la population de 2,3% par an.

Cfr :  https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_du_Rwanda

9 Pour la vasectomie, voir Elisabeth Cadot, 20/02/2013 : https://p.dw.com/p/17iDQ

10 Cfr :  https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=rwanda%2C+nombre+de+prisonniers ; https://fr.statista.com/statistiques/564954/pays-avec-le-plus-de-prisonniers-pour-100000-habitants-en-juillet/

11 Le cas de GITARAMA, le symbole de la proclamation de la République Rwandaise et de l'abolition de la monarchie le 28 janvier 1961, est devenu MUHANGA, symbole de la prison mouroir pour le menu peuple susceptible de se rebeller.

12 Lire : J.-Damascène Rugomboka, Carte des sites du génocide et des massacres au Rwanda : Analyse des données et cartographie (French edition), 7 avril 2020.

13 Le Rwanda est entré dans l'aire de la langue française après la Première guerre mondiale (1914-1918) lorsque la SDN (Société des Nations, future ONU) plaça le Ruanda-Urundi – alors protectorat allemand avec le Tanganyika (actuelle Tanzanie) – sous tutelle belge et annexé au Congo Belge, actuelle République Démocratique du Congo (RDC).

14 Quelques rapports et documents jusqu'aujourd'hui sous embargo :

– Rapport Robert Gersony/HCR, septembre 1994.

– Rapport de Human Rights, septembre 1994

– Rapports sur les massacres de Kibeho par la Croix Rouge Internationale et les militaires australiens et zambiens de la MINUAR, 22 avril 995.

– Rapport secret des Enquêteurs du TPIR adressé au Procureur, 1^er octobre 2003.

– Rapports de Robert Garreton 1 et 2 sur le massacre des réfugiés hutu au Zaïre/RDC en 1996 et 1997.

– Rapport Mapping sur les crimes commis sur le territoire de la RDC entre mars 1993 et juin 2003, octobre 2010.

–  Quelques Livres d'auteurs respectables : Judi Rever, Rwanda. L'Eloge du sang, Ed. Maxi Mil, 2020 ; Michela Wrong, Rwanda : Assassins sans frontières, Ed. Max Milo, 2023 ; Charles Onana, Ces tueurs les Tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Duboiris Eds, 30.04.2009 et Holocauste au Congo. L'Omerta de la communauté internationale, Ed. L'artilleur, 12.04.2023 ; Hervé Cheuzeville, Rwanda. Vingt-cinq années de mensonges, Ed. Vincentello d'Istria, 01.01.2018.

15 Paul Kagame est un TUTSI ayant évolué, comme officier, dans les services de sécurité de l'armée de la République d'Ouganda. Il parvint à être le maître incontesté de l'organisation FPR (voir note 5) après avoir éliminé physiquement ou contraint à l'exil les opposants réels et potentiels au sein de cette formation. Depuis 1990 et sous différentes casquettes, c'est lui, le Général KAGAME Paul, qui dirige les Rwandais sur les sentiers de la mort.

### "Be courteous to all, but intimate with few; and let those few be well tried before you give them your confidence", George Washington. ###